L’EUROPE FILE UN MAUVAIS COTON, par François Leclerc

Billet invité.

Le sommet d’aujourd’hui ne parlera pas de l’avenir de l’Europe comme prévu, apprend-on à la dernière minute. Selon Donald Tusk, le président du Conseil européen, il n’est possible de traiter que d’une seule crise à la fois, et celle des réfugiés prend le dessus. Pourtant, les deux sont appelées à longtemps coexister, aucune des deux ne prenant le chemin d’être réglée. Cela devient une habitude !

ONT-ILS VRAIMENT LES YEUX EN FACE DES TROUS ? par François Leclerc

Billet invité.

L’exode des réfugiés n’a pas seulement rendu obsolètes les règles de fonctionnement de l’espace de Schengen, elle a aussi fait apparaître de gros besoins financiers. La liste des questions en comporte encore une autre sans réponse : que faire de la multitude de réfugiés qui ne pourront pas bénéficier du droit à l’asile en raison de leur nationalité ? Les Syriens, Éthiopiens et Irakiens figurent sur la liste des admissibles d’emblée, ce n’est pas le cas des Afghans, et quant aux autres…

L’INACTION CRIMINELLE, par François Leclerc

Billet invité.

Ce ne sont pas les réunions qui manquent, mais concrètement cela n’avance pas ! Le « plan d’action » commun à l’Union européenne et la Turquie va faire l’objet d’un « groupe de travail », a annoncé le ministère turc des Affaires étrangères. Dimitris Avramopoulos, le commissaire européen en charge des migrations, est attendu la semaine prochaine à Ankara pour entamer les discussions.

ILS JOUENT POUR LA GALERIE ! par François Leclerc

Billet invité.

Juste à temps ! Angela Merkel et François Hollande participeront ce soir au débat du Parlement européen sur « la crise migratoire » retransmis par la télévision, et il leur fallait des biscuits pour paraître. C’est chose faite. Jean-Claude Juncker de la Commission et Donald Tusk du Conseil européen avaient été opportunément chargés lundi dernier d’arracher à Recep Tayyip Erdogan, le président turc, un accord de coopération dont ils vont pouvoir se prévaloir mais qui est une coquille vide…

LA TURQUIE, SAS DE DÉCOMPRESSION ? par François Leclerc

Quel va être le prix à payer au président turc Recep Tayyip Erdogan pour qu’il contrôle le flux des réfugiés sur le chemin de l’asile dans l’Union européenne ? Tout en entamant des conversations à ce sujet à Bruxelles, celui-ci ne fait pas preuve d’une impatience excessive afin de faire monter les enchères : il sait ses interlocuteurs demandeurs et pressés par le temps, voulant faire une première annonce lors du prochain sommet européen des 15 et 16 octobre.

LES RENDEZ-VOUS MANQUÉS DE L’HISTOIRE, par François Leclerc

Billet invité.

Que se passe-t-il sur les routes de l’exode ? Tant bien que mal, un parcours s’est pour l’instant imposé dans les Balkans, les réfugiés passant à pied chaque frontière pour être convoyés à la suivante par train ou par bus selon le principe du jeu de la patate chaude : chaque gouvernement fait tout pour éviter que les réfugiés – qui ne le souhaitent pas – s’installent durablement sur son territoire.

L’IMPOSSIBLE SOLDE DE TOUT COMPTE, par François Leclerc

Billet invité.

« Ouvrez les frontières ! » réclament avec obstination les réfugiés lorsqu’ils sont bloqués. Ils ne l’obtiennent pas toujours, mais sous leur poussée l’éprouvante route des Balkans est restée malgré tout ouverte. Par milliers tous les jours, ils poursuivent leur exode et continuent d’arriver en Autriche, ce qui marque pour eux la fin du voyage, car ils savent qu’il ne rencontrerons plus d’obstacles avant l’Allemagne où ils seront accueillis.

UN AUTRE PETIT COIN… par François Leclerc

Billet invité.

Un couple de Hongrois a développé et mis en service une appli destinée aux réfugiés, InfoAid. Disponible en anglais, arabe, farsi, hongrois, ourdou et pachto, celle-ci permet d’obtenir des informations pratiques actualisées : état des frontières, disponibilité, localisation et destination des bus, procédures de demandes d’asile, etc… Plus de 700 réfugiés ont déjà téléchargé InfoAid, rejoints quotidiennement par une centaine de nouveaux, qui peuvent tous répandre l’information autour d’eux.